FEDORA
Fedora d'Umberto Giordano est considérée comme la « sœur » de Tosca. L’histoire plonge le public dans un tourbillon de passions amoureuses et de trahisons politiques. Inspiré d’une pièce de Victorien Sardou, l’opéra met en scène une héroïne flamboyante, créée à l’origine pour Sarah Bernhardt. Fedora et Tosca partagent cette même énergie tragique, mêlant drame personnel et fond de pouvoir autoritaire.
Genève, Grand Théâtre de Genève,
Voir la mapDès CHF 17
20h00
Durée 2h40
chanté en italien avec surtitres en français et en anglais
FEDORA
En 1881, à Saint-Pétersbourg, Fedora Romanova, princesse russe, est dévastée par le meurtre de son fiancé Vladimir. Elle soupçonne Loris Ipanov, anarchiste présumé, de l’avoir tué. Aveuglée par la vengeance, elle poursuit Loris jusqu’à Paris et le dénonce à la police impériale. Mais lorsque Loris lui révèle que sa femme était en réalité la maîtresse de Vladimir, leur commune trahison les unit, et ils tombent amoureux. Réfugiés à Gstaad, ils découvrent que la dénonciation de Fedora a provoqué des représailles tragiques contre la famille de Loris en Russie. Bouleversée, Fedora s’empoisonne, mourant dans les bras de son amant.
Depuis sa première en 1898 à Milan, *Fedora* captive par son mélange de suspense, de passion et de rebondissements. Giordano y déploie tout le lyrisme italien, enrichissant l’œuvre d’une opulence orchestrale et d’une intensité vériste qui en font un véritable thriller opératique.
Pour cette nouvelle production au Grand Théâtre de Genève, Arnaud Bernard, avec le scénographe Johannes Leiacker, met en valeur les décors somptueux du palais pétersbourgeois aux salons parisiens, jusqu’à un hall d’hôtel inspiré du Gstaad Palace. Mais l’histoire, transposée dans une Russie post-glastnost, ajoute une dimension contemporaine : le pouvoir y est devenu technologique, et le compromat, outil de surveillance et de manipulation, accentue la tension dramatique.
Interprété par les grands noms lyriques, Fedora a accueilli des légendes comme Enrico Caruso et Placido Domingo. Cette version verra Roberto Alagna et Aleksandra Kurzak débuter au GTG, aux côtés des voix russes d’Elena Guseva et Najmiddin Mavlyanov en alternance. L’Orchestre de la Suisse Romande, dirigé par Antonino Fogliani, promet de donner toute sa dimension italienne à cette œuvre inoubliable.
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