Amélie Nothomb fait partie des écrivaines les plus lues en France et publie traditionnellement un livre par an depuis plus de 20 ans. Cette année, c’est Le livre des sœurs. Une ode à l’amour fraternel.
Avant d’avoir sa place dans le top des auteures françaises, Amélie Nothomb est passée par de nombreux pays. Elle vit ses cinq premières années au Japon, duquel elle restera profondément marquée : elle ira jusqu’à devenir interprète par la suite. Elle vit ensuite en Chine, à New York, au Bangladesh, en Birmanie et au Laos, avant d’arriver à l’âge de 17 ans en Belgique. Là-bas, elle obtient une licence en philologie romane à l’Université libre de Bruxelles. C’est à cette période qu’elle commence à écrire, en parallèle de ses études. Quelques années plus tard, elle est de retour dans son pays d’enfance et devient interprète à Tokyo.
« Les mots ont le pouvoir qu’on leur donne »
C’est en 1992 qu’elle publie son premier livre : Hygiène de l’assassin. Son écriture singulière est un coup de cœur pour le public. Depuis, elle publie un livre par an. Aujourd’hui, elle accumule les prix de littérature et notamment le Grand prix Jean-Giono ainsi que le prestigieux Renaudot. Ses romans sont traduits en une quarantaine de langues, et on retrouve dans chacun le mot pneu, une « contrainte absurde » qu’elle s’est elle-même donné.
Le livre des sœurs est son 31ème livre à être publié, même si l’écrivaine avoue avoir déjà écrit plus d’une centaine de romans depuis ses débuts.
Synopsis : « Les mots ont le pouvoir qu’on leur donne ». Ce roman, c’est l’histoire de Tristane (la narratrice) et de sa petite sœur Laëtitia. Florent et Nora, leurs parents, sont fous amoureux l’un de l’autre à tel point que leurs filles passent en second (voire dernier) plan. Un lien puissant unit les deux sœurs, un amour fraternel exclusif et infaillible, une force qui devient un vrai bouclier face au manque d’amour parental.
Amélie Nothomb dit souvent être « enceinte d’un roman » lorsqu’elle est en cours d’écriture : « Je constate que ce qui me met enceinte d’un manuscrit, ce sont toujours les toutes petites choses, des petites phrases sans grande importance entendues dans le bus, un petit détail vu quelque part… mais évidemment quand je suis enceinte, je me rends compte que ce sont de grandes choses que je porte en moi depuis toujours et qui attendaient seulement une étincelle pour prendre feu et se révéler à moi. »