De sa première apparition à Athènes en 1896 au Marathon Pour Tous des JO de Paris 2024, découvrez l’haletante histoire de la course à pied, une sorte de conquête de la liberté personnelle et sociale. Vous avez jusqu’au 3 mars 2024 pour chausser les baskets et courir au Musée Olympique découvrir cette expérience multimédia inédite.
De ses débuts 100% masculins réservés à une certaine élite à sa démocratisation mondiale, 127 ans d’histoire se sont écoulés. Comment le marathon est-il devenu une course majeure, qui réussit à drainer autant de personnes autour d’un geste si simple : courir. L’exposition temporaire « Free to Run » invite chacune et chacun à sortir de sa zone de confort et à se dire que « rien n’est impossible » pour citer Eliud KIPCHOGE, une légende du marathon.
Le principe de l'exposition Free to run !
Le marathon s’est érigé en course de revendication sociale et culturelle. C’est la conquête d’une liberté personnelle. Non, on ne court pas que pour des performances, mais aussi pour son plaisir. Pour en découvrir toutes les facettes, il faut remonter à l’origine de cette course avec le premier marathon olympique à Athènes en 1896, passer par celui de Boston en 1966 où Bobbi GIBB est la première femme à courir un marathon… clandestinement ! Il faudra attendre les Jeux de Los Angeles 1984, pour que le marathon féminin devienne enfin une discipline olympique. C’est d’ailleurs les premiers éléments à découvrir lors de votre visite. Muni d’un guide audio, partez pour une visite immersive à travers 420 m2. Bruitages, musiques, textes racontés par des comédiens… tout est prévu.
Sur les traces des plus grands coureurs de l'histoire
« Free to Run » rassemble une panoplie d'objets emblématiques, telles les chaussures portées par Emil ZATOPEK à Melbourne 1956, et propose une série de films muets projetés tout au long de la visite. L’occasion d'esquisser un sourire devant les images de Paris en 1924 où les garçons de café servaient du vin rouge aux coureurs durant le ravitaillement. Vous découvrirez les histoires de six athlètes mythiques (le champion français Alain MIMOUN, la recordwoman Brigid KOSGEI ou le décontracté Frank SHORTER). C’est d’ailleurs avec son arrivée en toute décontraction, sans signes de fatigue, aux Jeux de Munich qui transforma la vision du marathon par le grand public.
Avec sa partie sur le « running boom », l’expo démontre que courir devient un style de vie. On court désormais dans la nature, dans la rue, dans un esprit libre, sans dossards, femmes et hommes. Que vous soyez coureur du dimanche ou ultratraileur, chacun son rythme. Dur d’imaginer la vitesse à laquelle les super champions mangent les 42km. Par exemple, Eliud KIPCHOGE a réalisé un record du monde à 2 h 1 min 9 sec en septembre dernier. Soit, environ 21 km/h de moyenne. Qu’est-ce que cela représente vraiment ? Pour appréhender sa vitesse, le public est invité à tenter de garder le même rythme que lui durant 30 secondes. Une manière ludique de courir dans les traces du champion.
"Personne n'est limité"
Eliud Kipchoge, Champion olympique sur le marathon à Rio (2016)
Objectif JO 2024 au musée Olympique !
Pour la première fois dans l’histoire des JO, des épreuves de course à pied ouvertes au grand public seront organisées. Les amateurs emprunteront le même parcours que les champions, sur 10km ou sur un marathon, qui célèbrera le patrimoine et l’histoire de la région parisienne et de la France entière. Lors de votre visite au musée, scannez le QR code et tentez votre chance pour gagner l’un des 20 024 dossards en jeu.
Cerise sur le gâteau, pour la première fois de l’histoire, le marathon féminin sera la dernière épreuve des Jeux. Les coureuses franchiront la ligne d’arrivée sous les ovations d’un stade rempli, quelques instants avant la cérémonie de clôture.
Gratuite et accessible à tous, nul besoin de réserver pour visiter cette exposition ! Le musée vous accueille de 9 heures à 18 heures tous les jours (hors lundi). À vos baskets ? Prêts ? Visitez !