Après La Délicatesse, sortie en salles en 2011, et Jalouse, en 2017, David et Stéphane Foenkinos sont de nouveau réunis derrière la caméra. Intitulé Les Fantasmes, il s’agira d’une comédie sur les extravagances et bizarreries sexuelles.
« En ce qui concerne le cinéma, je suis plus excité par la comédie, parce qu’il y a un rapport direct au rire du public, au plaisir et à la légèreté », explique David Foenkinos.
L’histoire du film ? Face à leurs fantasmes, six couples tentent d’explorer les faces cachées de leur vie intime. Six questionnements sur l’accès au plaisir. Du jeu de rôle à l’abstinence, en passant par l’exhibition, six histoires séparées avec au centre le même questionnement sur le désir aujourd’hui. Le sien mais aussi celui de l’autre…
Avoir des fantasmes, et espérer les assouvir, est non seulement totalement normal et naturel, mais très sain, comme le prouve le film. Les fantasmes sont des pensées érotiques plus ou moins poussées. Pour l’auteur, ils sont un vrai moteur de la sexualité. « Les fantasmes servent à alimenter la libido et la ‘vie intérieure’ en général. Il y a des personnes qui ont beaucoup de fantasmes, d’autres assez peu, il n’y a pas de règle. Certains arrivent très facilement à imaginer des scènes, des situations, voire des scénarios complets. Ces images peuvent stimuler la vie sexuelle, qu’on décide de réaliser le fantasme sexuel ou pas. »
« Les Fantasmes » est un film conçu comme une anthologie en six tableaux autour des fantasmes sexuels. Ou six regards sur l’amour aujourd’hui.
Le scénario original a enthousiasmé un sacré parterre d’interprètes. Résultat, un casting epoustouflant : Jean-Paul Rouve, Karin Viard, Carole Bouquet, Monica Bellucci, Nicolas Bedos, Mathys Barbedette, Karin Viard, Jean-Paul Rouve, Ramzy Bedia, Joséphine Japy, Suzanne Clément, Denis Podalydès, William Lebghil, Joséphine de Meaux et Alice Taglioni. Qui est en couple avec qui ? Suspens… Le tournage de cette comédie qui interroge sur notre liberté d’aimer, s’est déroulé l’automne, en mode Covid.
Le réalisateur confie « Il y a plein de fantasmes extrêmement drôles comme la sorophilie, c’est d’être attiré par la sœur de sa conjointe »
Et même s’il reste à l’état de pensée, le fantasme stimule le désir ! Et si on n’a pas ou peu de fantasmes, ça ne veut pas dire qu’on s’ennuie au lit : on peut être créatif en dehors des fantasmes ou même vivre ceux de son partenaire.
Et vous ? Quel est le vôtre ?