Ça commence comme ça, documentaire intime sur Clara Luciani

Le documentaire "Ça commence comme ça", réalisé par Philippe Lézin consacré à Clara Luciani, navigue entre portrait et création de son second album.

La jeune chanteuse a accepté d'être suivie pendant 2 ans pour ce un film-documentaire inédit diffusé depuis mercredi 8 fevier sur Prime. Succès, 4 victoires de la Musique, Clara Luciani a fait du chemin depuis ses débuts dans les années 2010, et "ce n’était franchement pas gagné", comme elle le dit elle-même dans le documentaire diffusé depuis ce mercredi 8 fevrier sur Amazon Prime. "Ce qui me plairait, c'est que ce documentaire donne de l'espoir, qu'on se dise que ce n'était pas gagné pour elle, mais qu'elle l'a fait, du coup nous aussi on peut le faire », a confié l'artiste.

De son enfance à son concert à l’Arena en décembre dernier en passant par son engagement auprès des femmes victimes de violences, le film consacre une belle place aux enregistrements de la chanteuse pour la réalisation de son second album "Cœur", vécu par l’artiste et la plupart des musiciens comme une chose le plus « effrayante » qui soit, artistiquement parlant. Il est assez touchant de se plonger dans les archives de son enfance, simple et heureuse jusqu'à « sa montée à la capitale » et le début de ses galères... On y découvre le travail fastidieux de ses arrangements en studio, du titre La Grenade et la naissance des Respire encore ou Coeur, fantastique succès façonnées grâce à une écriture précide ,"son remède à tout", mais évidemment aussi grâce à un talent fou, celui de savoir composer les mélodies instinctives qui font les tubes. 

Si on s’attend à voir une Clara heureuse, portée par le succès, ce n’est pas vraiment le cas. Elle apparait souvent insatisfaite et même rongée par l'angoisse, la pression et la peur panique de disparaitre. Elle semble parfois ne pas pouvoir dépassé ses complexes d’adolescence, moquée à l'école à cause de sa taille et de sa (jolie) voix grave."Clara Luciani est un mélange de doutes et d’audace", d'après Philippe Lézin. À voir.