Voilà une série feel good qui fait du bien au moral et vous mettra du baume au coeur cet hiver. Une série positive, qui donne le sourire et vous donnera envie d’aller vivre à Virgin River où les paysages sont à couper le souffle.
La saison 3 de la série vient de s’achever sur Netflix avec sa recette efficace, mêlant romance de la saga littéraire dont elle est adaptée et une bonne dose de drame qui rend l’ensemble assez addictif. Mais la pression peut redescendre : Netflix vient de signer pour 2 saisons supplémentaires. La saison 3 de Virgin River était très attendue par tous les fans du show romantique et ils n’ont pas été déçus. Les épisodes nous ont plongés dans un tourbillon d’émotions. Entre des morts, des accidents, des demandes en mariage et des révélations chocs, nous étions servis. D’ailleurs, les dernières secondes de la saison 3 nous a laissé sans voix.
Et si nous redoutions que Netflix nous laisse en plan, on peut enfin être rassurés !
Pour tous ceux qui ne connaitraient pas la série, commençons par le début. Cette série est une adaptation littéraire, une histoire d’amour qui dure depuis 14 ans et 21 livres parus. « Virgin River » se déroule dans une petite ville de montagne en Californie. À chaque tome, une nouvelle idylle naît entre deux protagonistes se muant en passion dévorante et donnant lieu quasi systématiquement à un mariage au bout de quelques mois seulement. Le tout ponctué de jolies scènes érotiques qui émoustillent les lectrices. L’autrice américaine Robyn Carr a vendu plus de 13 millions de volumes de « Virgin River » dans le monde.
Depuis 2 ans, « Virgin River » est une série Netflix. On plonge dans Virgin River comme dans un bon bain chaud après une journée de ski. Mel, jeune infirmière débarque dans cette petite bourgade du nord de la Californie pour prendre un nouveau départ. Elle vient de signer un contrat pour épauler le seul médecin de la ville, pour 1 an. Le Doc Mullins (Tim Matheson) se révèle être un vieux grincheux. Et la maison en bois pittoresque promise, un taudis nécessitant d’importantes rénovations. Heureusement, Mel pourra compter sur la gentillesse de Jack (Martin Henderson, le Dr Nathan Riggs de Grey’s Anatomy), le propriétaire du seul resto du coin, s’émerveiller de la beauté du lac et des montagnes environnantes, et finir par s’attacher aux chaleureux habitants de la petite communauté.
La trentenaire déprimée reprend goût à la vie. Elle fait la connaissance de quelques figures locales assez loufoques : la maire Hope (Annette O’Toole, qui s’amuse dans son rôle de septuagénaire fouineuse et tête de mule), le Doc (Tim Matheson) mi-cool, mi-misogyne, « Shady Brady » (joué par Benjamin Hollingsworth, ancien soldat qui a fait la guerre sous les ordres de Jack et qui file un très mauvais coton). Mais la grande question est : Mel et Jack finiront-ils ensemble ?
Tout est assez cliché et sent l’eau de rose à plein nez, mais la série est parfaite en ces temps gris. Et parfois, n’y a t-il pas quelque chose de réconfortant dans le fait de régresser un peu en regardant une série conçue comme un divertissement pur ?
Virgin River aborde néanmoins quelques thèmes plutôt sensibles pour un soap du dimanche : la gestion du deuil, le stress post-traumatique, les violences conjugales et la contraception chez les jeunes, dans un pays toujours assez divisé sur le sujet. Bref, Virgin River est une série légère et romantique. Les décors sont beaux, les acteurs jouent bien. Si on aime les séries à l’eau de rose, il faut regarder cette série cet hiver, au coin du feu.
Virgin River (20 tomes) de Robyn Carr (livre Harlequin) est un best seller avec plus de 13 millions d’exemplaires vendus.