Quand le corps se meut, l’esprit vagabonde, la pensée explore des recoins intouchés.
La poésie et la littérature - enfin c'est ce que je croyais moi, pauvre naïf - c'est précisément l'endroit où tout est permis, où les choses se contredisent, se rencontrent, se télescopent, s'opposent... Cela s'appelle la liberté.
Il n’y a jamais un sommet d’où la vue ne soit pas belle.
Je me suis posé une question au préalable : quel est mon crime et qui sont les juges ?
Ils ont trouvé un mot qui est le mot du conformisme absolu et qui clôt le débat, c’est “extrême droite”
La foi, c’est la vanité de croire qu’on est la créature d’un dieu.
Rien ne vaut de passer un bon moment avec soi-même, à parcourir les rayonnages de sa bibliothèque intérieure.
C’est plus facile d’être radical que modéré.
Je veux bien avouer, que j'aime ce qui demeure plutôt que ce qui s'écroule. Je préfère admirer plutôt que de me révolter. Je veux bien être un rétrograde, même un ringard, un rétif. On peut dire que je suis réfractaire, que je suis une vieille locomotive plutôt qu'une Formule 1.
L’élégance est de se comporter dans la solitude comme en société.
J’écris pour lutter contre le temps et l’oubli, pour m’assurer un petit supplément de vie.
Ouvrir les yeux est un antidote au désespoir.
L’individualité s’exprime magnifiquement dans le mouvement.
La langue française offre tout de même un tel vivier, un tel magasin de mots… Ce sont des poètes, je pensais qu’ils useraient de cet extraordinaire magasin de vocabulaire à leur disposition.