Soutiens les murs du Zoo !

Chaque année elle accueille des milliers de personnes à venir danser et vibrer sur des rythmes électro. Au cœur de l’Usine de Genève, la salle du Zoo lance sa campagne de financement participatif et a besoin de l’aide de ses fans, pour que ses murs puissent encore accueillir de nombreux concerts.

Grâce à elle, certains ont pu se mouvoir et frémir sur les sons électro les plus entraînants. Avec plus de 100 soirées par saison, le premier étage de l’Usine, appelé Le Zoo, fait bouger la scène électro de Genève depuis maintenant 15 ans. Mais depuis plusieurs années, cette salle se bat pour maintenir ses activités en conservant son âme : « engagée, libre et un peu timbrée ». Les charges s’alourdissent, les salaires et budgets se réduisent et la part de bénévolat augmente, il est difficile pour eux de continuer comme ça, il faut trouver une solution. Hors de question pour l’équipe d’augmenter le prix des billets et des boissons, l’association « l’Animalerie », gérant de la salle du Zoo, choisit alors de se lancer dans une campagne de financement participatif. Le but ? Obtenir 25'000 CHF en quatre semaines pour financer ses achats de matériel technique. Une aide qui permettra indirectement à la salle de limiter la part de bénévolat des membres de l’association et de continuer à proposer une programmation riche, variée, audacieuse, mais surtout de rester accessible à tous pour encore de nombreuses années. « L’Animalerie » organise aussi des soirées de soutiens le 2 mai à la Gravière et le 8 mai au Zoo, date à laquelle se terminera la campagne.

Le Zoo depuis 1999

Depuis sa création, l’Usine révolutionne la nuit et offre à Genève le renouveau musical et alternatif dont elle a besoin. En 1999, le Zoo s’installe dans ses locaux et a pour but de promouvoir la musique électronique. Cette salle voit défiler de nombreux artistes et DJs aujourd’hui mondialement connu comme Miss Kittin, Laurent Garnier, Agoria, Birdy Nam Nam, etc.  Une programmation riche, pointue et engagée qui se marie parfaitement à l’ambiance underground et alternative du lieu. Elle revendique notamment son statut de défricheur musical et reste un tremplin à la scène romande et genevoise. Mais dans la salle du Zoo, il faut aussi savoir que musique se mélange à visuel. Pionnier du Vjing en Suisse, l’association se démarque notamment en se spécialisant dans cet art visuel qui associe manipulation de l’image, scénographies et mapping structurel dans le but de mettre en valeur l’espace. Atypique et alternatif, lorsque vous entrez dans cet immeuble des années 50, vous entrez dans de nouvelles dimensions, échappant pendant une nuit à la réalité. 

Le financement participatif c’est quoi ?

En campagne depuis le 8 avril jusqu’au 8 mai, le Zoo a créé ce financement participatif grâce à We Make It. Le principe est de venir participer financièrement à un projet. Pour vous remercier de votre engagement, le Zoo vous offre une contrepartie. Parmi celles-ci il est possible de recevoir un pass à vie dans la salle du Zoo, des affiches sérigraphiées, vos noms sur les piliers de la salle, un fauteuil en backstage, des invitations, des shots, des boules à facettes, des t-shirts, etc. Si le projet ne se réalise pas, l’argent que vous avez déboursé vous sera remboursé. Les 25'000 CHF seront répartis suivant le matériel dont l’association aura besoin :

• Matériel vidéo - 15'000 francs : nettoyage des ampoules, rachat d’un ordinateur et de 12 vidéoprojecteurs pour plus de Vjing.
• Matériel lumière – 7'000 francs : rachat de 18 lampes
• Matériel son – 4'000 francs : de nouveaux retours son pour les DJs
• Matériel scénographie – 2'500 francs : divers matériaux pour que les techniciens continuent de créer des scénographies et créations originales.

En plus du financement participatif, l’association s’engage à financer 30% de ce nouveau matériel.

Un lieu alternatif, atypique, une programmation riche, diversifiée, qui permet au lieu de cultiver une véritable différence. Le Zoo a encore besoin de vous faire danser, vibrer, profiter, entre ses murs, au rythme des meilleurs Dj set.

Texte : Léonie Dutriévoz