Du 15 janv. au 2 mars 2025
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Une partie des scénaristes de la série « Ted Lasso » (qu’on avait adoré) s’est associée avec Jason Segel pour créer Shrinking, série SO feel good qui vient de conclure une saison 2, aussi drôle qu’émouvante….
Crédit photo : © Apple TV+
La saison 2 de Shrinking a fait son grand retour sur Apple TV+ avec 11 nouveaux épisodes, poursuivant l’histoire trois ans après la tragédie qui a bouleversé la vie de Jimmy Laird (interprété par Jason Segel) et de sa fille. Cette série, à la fois dramatique et comique, nous avait déjà séduite par sa manière d'explorer le deuil et les relations humaines. Elle plonge cette fois encore plus profondément dans les complexités des émotions et du processus de reconstruction de soi. Si cette saison prend parfois des chemins moins linéaires que la première, elle s’avère encore plus riche et pleine de surprises.
Le deuil, l'amour et l'amitié en première ligne
Au début, Shrinking semblait centré sur Jimmy, un thérapeute qui, après la perte de sa femme, se lance dans des méthodes peu conventionnelles, souvent en dehors des limites éthiques de sa profession. Mais cette saison, tout en restant fidèle à l'esprit de la série, prend un virage qui élargit le cadre narratif pour inclure de manière plus approfondie les vies des autres personnages. Bien que Jimmy reste l’élément central, la série devient un portrait choral qui invite à réfléchir sur des thèmes universels comme le deuil, l'amour et l’amitié, tout en explorant les défis de la reconstruction personnelle et des relations interpersonnelles.
Le format est un peu plus flou cette fois-ci, et ce n’est pas pour déplaire. On s’éloigne de l’aspect thérapeutique de Jimmy pour plonger dans la profondeur de ses relations avec ses amis et collègues, souvent à la fois hilarantes et poignantes.
Crédit photo : © Apple TV+
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Un casting qui Illumine la série
L’une des plus grandes forces de Shrinking se trouve dans son casting exceptionnel ! Si Jason Segel est fidèle à son rôle loufoque de thérapeute en crise, les personnages secondaires lui volent souvent la vedette. Harrison Ford, dans le rôle de Paul, mentor bourru mais bienveillant, offre une prestation mémorable (et tellement drôle). Son personnage, qui lutte contre la maladie de Parkinson, trouve l’équilibre parfait entre force et fragilité, offrant des moments de vulnérabilité profonde, notamment dans ses interactions avec Julie (Wendie Malick), sa nouvelle compagne… Jessica Williams, brille dans le rôle de Gaby, qui navigue entre ses nouvelles responsabilités et ses propres blessures émotionnelles.
Sa relation avec Jimmy est complexe, parfois amicale, parfois tendue, mais toujours authentique. Ces personnages, en pleine évolution, donnent à Shrinking une profondeur et une richesse qui font toute la beauté de cette saison. Mais ce n’est pas tout. Sean (Luke Tennie), vétéran en pleine reconstruction, formeront un duo improbable avec Liz (Christa Miller), la voisine exubérante.
Crédit photo : © Apple TV+
Deuil et culpabilité : une exploration sans compromis
La saison 2 de Shrinking se distingue par son approche brute et honnête du deuil. L’introduction de Louis (Brett Goldstein), chauffard responsable de la mort de la femme de Jimmy, apporte un tournant émotionnel majeur. L’épisode où Jimmy et sa fille Alice (Lukita Maxwell) font face à l’homme qui a détruit leur famille est d'une puissance cathartique, mêlant colère, tristesse et, finalement, la possibilité du pardon…
La série traite également de la culpabilité et de la résilience, en mettant en lumière la nécessité de s’appuyer sur les autres pour avancer. Chaque personnage, avec ses propres imperfections, cherche une forme de guérison à travers des liens humains solides. Shrinking parvient vraiment à capturer la beauté de ces relations – qu’elles soient amicales, familiales ou professionnelles – tout en mettant en lumière la complexité de chaque individu. C’est cette pluralité d’émotions et de parcours qui rend les personnages de cette série si attachants.
Crédit photo : © Apple TV+
Une série qui offre de l'espoir, grâce à un humour décapant
Ce qui fait de Shrinking une série unique, c’est sa capacité à combiner comédie et drame avec beaucoup de finesse. L’humour, souvent absurde, devient un outil de survie face à la douleur. Et même dans les moments les plus sombres, la série parvient toujours à offrir des instants d’espoir et de légèreté, nous rappelant que l’on peut toujours rire, même pendant les épreuves les plus difficiles.
La saison 2 n'est pas parfaite, mais c'est précisément cette imperfection qui en fait une série super attachante. Si vous cherchez une série « feel good » pour passer l’hiver, Shrinking est une excellente option…Elle vous rappellera qu’il y a toujours une lumière au bout du tunnel, une place pour l’espoir, l’amitié, et qu’avec une bonne dose d’autodérision, on s’en sort toujours mieux …
