Pablo Mira ne s’arrête jamais, télévision, scène, librairie, Deezer, France Inter… Le cofondateur du Gorafi, expert des fausses infos est sur tous les fronts de l’humour. Dans son nouveau seul en scène « Pablo Mira dit des choses contre de l’argent ».
L’humoriste de 35 ans a commencé dans l’émission de Natacha Polony, Polonium, sur Paris Première avec sa chronique Miranium ? La colère de Pablo Mira. En 2016, il devient chroniqueur hebdomadaire pour l’émission Si tu écoutes, j’annule tout (rebaptisée Par Jupiter ! en 2017) sur France Inter, ainsi que pour l’émission Quotidien, de Yann Barthès dès 2018. Parralèlement, il anime le podcast Sérieusement ?! sur Deezer. Pablo Mira s’est construit un personnage comique au ton hyper provoc, singeant un tradi de droite, caricatural.
Dans son nouveau spectacle, il interprète un éditorialiste cynique, un winner misérable, un loser magnifique, dont la devise est « Mon opinion, votre vérité ». Il propose une galerie de personnages loufoques lui permettant de pointer du doigt quasi tout le monde.
Pablo Mira accueille toujours son public avant d’entrer dans la salle. Le comique en costard cravate vient discuter avec eux dans la file d’attente et leur balance des horreurs. Son personnage, c’est l’antihéros, agaçant au possible, il se décrit lui-même comme un « Hobbit avec le menton des Bogdanov », qui vit à Paris « depuis 32 ans, dont 15 pour trouver une place de parking ». Il se moque des pauvres « Ils s’en sortent bien quand même ceux qui s’en sortent pas ! », de l’Afrique « J’ai rien contre elle, j’adore ce pays », des inégalités homme/femmes ? « Ce n’est pas aux hommes de réprimer leurs pulsions, c’est aux femmes de courir plus vite…On n’a plus les moyens d’accueillir toute la misère du monde, la France n’est pas la mâchoire de Didier Deschamps. Attention, satire à bout pourtant ! »
D’une mauvaise foi magistrale, Pablo Mira joue les affreux avec une belle gourmandise et un art du contrepied imparable. Humour caustique, acerbe et dans la lignée de ce que Pablo Mira a proposé jusqu’à présent. Vous adorerez le détester ou vous détesterez l’adorer, au choix. Il se définit lui-même comme un « anthropologue de la connerie ». C’est un passionné de flamenco et de polenta aux cèpes. Voilà, vous savez tout.
Mieux vaut aimer l’humour noir et le cynisme et si c’est votre cas, vous serez servis !