Origines tea and coffee

Mais en revanche, Arnaud vient juste d’investir dans une merveilleuse machine à torréfier et souhaite, grâce à elle, redonner au café ses lettres de noblesse.  Petit rappel pour tout le monde :  la torréfaction, c’est l’art de cuire le café en grain. C’est l’étape ultime qui va sublimer votre résultat en tasse et émoustiller vos papilles.
Le principe de cette (grosse) machine repose sur les propriétés chimiques des grains de café vert, graines qui sont, à la base, sans saveur ni arôme. Elle permet, en grillant ces graines de leurs donner leurs formes finales de café telles que nous les connaissons. 
Le café, lorsqu’il est cueilli, n’est pas consommable. Comme le cacao, il subit plusieurs étapes avant d’arriver dans nos tasses. Après la récolte, le traitement (« dépulpage » de la cerise de café) et le séchage. La torréfaction va travailler le café vert. Ainsi, le rôle de cette machine est simple (en apparence) : le cuire.
Comme pour le vin, on parle de grands crus pour le café. Selon son pays d’origine, chaque grain recèle des arômes et offre des saveurs qui lui sont propres. Et c’est la manière de le torréfier qui contribue à le caractériser : mouture plus ou moins fine, en partant d’un grain plus ou moins torréfié, aux notes chocolatées ou plutôt fruitées, les possibilités sont infinies. Lorsqu’on sait que plus de 800 arômes ont été identifiés dans le café (contre 500 pour le vin), on se dit qu’il nous réserve pas mal de surprises gustatives.