Millo, ou Francesco Camillo Giorgino pour les intimes, est un street artiste italien hors pair. Du haut de sa quarantaine d’années, il a éclaboussé le monde entier de ses œuvres à ciel ouvert, de Milan à Shanghai, en passant par Rio ou Los Angeles. Son terrain de jeu favori : les façades d’immeubles. C’est là que son art trouve tout son sens.
Embrassant totalement leur support, ses œuvres sont aussi immenses que singulières. Millo peint essentiellement en noir et blanc, ne grimant de couleurs, parfois très vives, que certains éléments essentiels de ses fresques. Dans chacune de ses productions, on suit des géants, hommes comme femmes, posés au milieu de jungles citadines. Ces représentations surréalistes ne manquent pourtant pas de mettre en exergue la réalité urbaine, toujours de manière métaphorique et poétique. Une poésie qu’il s’est façonnée par le dessin depuis son enfance dans le sud de l’Italie, avant de s’aiguiser avec des études d’architecture dans la ville de Pescara. Sa passion s’est ensuite muée en métier au fil des années et coups de pinceaux. Grâce à ses fresques, Millo s’est vu gratifier de nombreux prix, en 2011 et 2014 notamment. Aujourd’hui, sa renommée internationale n’est plus à prouver. Mais son combat, lui, doit continuer. Car partout dans le monde des murs attendent des coups de pinceau, signés Millo.