Maye, jeune artiste de 26 ans, vit et travaille à Montpellier. Passionné par le dessin, il pratique d’abord le graffiti avant de s’exprimer sur toiles. Ses premiers pas de muraliste lors de festivals à Toulouse (Mister Freeze 2015 et Rose Béton 2016) ainsi qu’à Sète (K-live 2016) – où il a notamment peint une façade en homage à Gorges Brassens au Théâtre de la Mer – ont confirmé son talent !
Encore méconnu de la scène parisienne il y a 3 ans, Maye, jeune prodige autodidacte offre des toiles fourmillantes de détails, une maîtrise inée du dessin, des teintes et des nuances. Ce jeune artiste aime jouer avec les effets de lumières pour créer des paysages où la nature vient recouvrir les ruines d’un monde futuriste, un monde dans lequel il pose des personnages longilignes qui lévitent, tels des pantins, un poil maladroit et dont le corps est composé d’éléments naturels, et d’éléments artificiels. “Le monde imaginaire que je déploie, c’est celui de 2080 si l’on ne prends pas conscience des enjeux climatiques, du réchauffement de la planète, du risque engendré par les pesticides - Je ne laisse rien au hasard, chaque détail de ma peinture est une clé de la comprehension”.