MANDIBULES

Quentin Dupieux a réalisé récemment que tous ses films étaient des comédies fortement tourmentées par la mort.

Le réalisateur explique : « Effectivement, dans chacun de mes films, un ou plusieurs personnages y trouvent systématiquement la mort, souvent brutalement, et la plupart du temps de façon inattendue et/ou choquante pour le spectateur.

Mon cinéma sera toujours habité par les mêmes obsessions, la même écriture et le même sens de l’humour. C’est une certitude, je ne sais pas faire autrement. Avec Mandibules, j’abandonne enfin la mort pour m’intéresser à la vie. »

HISTOIRE 

Jean-Gab et Manu, 2 amis simples d’esprit, trouvent une mouche géante coincée dans le coffre d’une voiture et se mettent en tête de la dresser pour gagner de l’argent avec. Voilà le tableau ! Le public connait Quentin Dupieux pour l’absurde. Et ça n’est pas avec Mandibules que cela va changer, si l’on se fie au synopsis. Mais du Daim à la mouche géante de Mandibules, il n’y a qu’un pas. Ou plutôt une patte, que Quentin Dupieux a récemment franchie. 

Pour les autres, se croisent une autre habituée de l’univers du metteur en scène Coralie Russier, et une poignée de petits nouveaux : Adèle Exarchopoulos, Bruno Lochet, India Hair et Thomas Blanchard. Sans oublier la touche musicale : le rappeur Roméo Elvis sera de la partie et fera ses débuts sur grand écran par la même occasion.

Grégoire Ludig est de retour dans l’univers du cinéaste avec son complice David Marsais. Le premier incarne Manu, le second Jean-Gab, et leur présence au générique est un juste retour des choses, puisque le duo avait fait apparaître Quentin Dupieux dans l’un de leurs sketches.

Ensuite, sur la plupart des plans, le réalisateur et son équipe ont animé les pattes de la mouche en digital.

« C’est un mix de très vieilles méthodes, mélangé à la 3D la plus high tech.

Sans être contre la 3D, je trouve ce mélange bien plus intéressant… Je ne voulais pas qu’on travaille seulement en digital. Pour les comédiens, ça aurait été très compliqué… »