Son nom d’origine française, elle le tient de son père acadien, son prénom de sa mère, professeur de français amoureuse de Proust. Mais c’est à New-York en 1996 que la chanteuse américaine fait ses débuts.
Chanteuse de jazz et guitariste américaine, Madeleine a grandi à New York et à Paris, où elle a commencé en faisant la manche dans le métro. Sa voix légèrement enrouée, à la fois nonchalante et intimiste, est souvent comparée à la grande Billie Holiday. Elle est d’ailleurs très inspirée du jazz et du blues d’avant-guerre.
Depuis 1996, elle a sorti une dizaine d’albums, et interprété La Javanaise, dans le film La Forme de l’eau, de Guillermo del Toro. Imprégnée de blues, teintée de folk, sa voix semble porter toute la poésie, l’humanité et le swing du jazz dans sa dimension à la fois intime et populaire.
Sa carrière internationale est totalement hors normes, l’artiste est mondialement reconnue pour son immense talent d’interprète. À l’occasion de la réédition de son best-seller discographique Careless Love (vendu à plus d’un million d’exemplaires dans le monde) et qui conduit le public du monde entier en 2004, la diva discrète reprend le chemin des tournées, pour notre plus grand bonheur.
22 ans après son premier disque, Madeleine Peyroux continue ses explorations musicales dans un style bien à elle : un mélange entre funk, blues et jazz et une voix chaude et rauque, une voix d’une autre époque qui résonne pourtant de manière résolument moderne. L’ Américaine a su s’entourer de compositeurs et musiciens de talent qui ont travaillé avec les plus grands : Patrick Warren (Bonnie Raitt, Bob Dylan, Bruce Springsteen, Lana Del Rey), Brian MacLeod (Leonard Cohen, Tina Turner) et David Baerwald (Joni Mitchell, Sheryl Crow).
« La musique est ma vie spirituelle » confie-t-elle. Madeleine Peyroux est une chanteuse rare et précieuse, incontournable des 25 dernières années de la scène jazz internationale.