Ma Mère, Dieu et Sylvie Vartan : Un film français bouleversant à découvrir en salles depuis le 19 mars

C’est le succès inattendu du cinéma français ! Le nouveau film du réalisateur québécois Ken Scott comptabilise déjà plus de 347 687 entrées en seulement deux semaines d’exploitation. Cette comédie dramatique, portée par Leïla Bekhti, semble toucher le grand public. Tirée d’une histoire vraie, celle de Roland Perez, elle captive les spectateurs. Retour sur le film Ma Mère, Dieu et Sylvie Vartan !

Le film Ma Mère, Dieu et Sylvie Vartan est l'adaptation du roman autobiographique du même nom, écrit par Roland Perez, avocat parisien. Il raconte l’histoire vraie de ce dernier, né en 1963 dans une famille nombreuse, avec une déformation handicapante qui touche certains nourrissons : le pied bot, qui l'empêche de se tenir debout. Après avoir consulté plusieurs médecins, tous parviennent à la même conclusion : l’enfant ne marchera jamais.

Sa mère, Esther, une battante dévouée corps et âme, lui fait la promesse qu’un jour il s’élèvera et qu’il aura une vie fabuleuse. Cloîtré à la maison, l’enfant se divertit comme il peut, jouant avec sa fratrie, écoutant ses voisines de palier et regardant à la télévision l'icône Sylvie Vartan, dont il se passionne. Elle devient presque un membre de la famille à part entière. Un jour, une assistante sociale annonce à Esther que, si Roland n’est pas instruit, il sera placé dans une famille d’accueil. Elle lui répond que, le jour où il ira à l’école, il le fera seul, en marchant.

Pendant plus de quarante ans, les épreuves et les miracles de la vie se succèdent. Roland grandit et se marie, tandis qu’Esther vieillit et s'accroche à son fils devenu homme. Cette histoire est celle de l’amour inconditionnel d’une mère pour son fils, qui deviendra par le coup du destin plus tard l’avocat de Sylvie Vartan.

Leïla Bekhti (Tout ce qui brille, Le Grand Bain) y est bouleversante dans le rôle d’Esther, la mère à la ténacité infaillible. Le petit Roland est quant à lui successivement interprété par Naïm Naji et Gabriel Hyvernaud, puis par Jonathan Cohen (Daaaaaali, Family Business) à l’âge adulte. Sylvie Vartan, l’interprète de La Plus Belle Pour Aller Danser et Comme un garçon, y campe son propre rôle de chanteuse franco-bulgare légendaire des années 60-70. On retrouve également, dans des rôles secondaires, Joséphine Japy, Jeanne Balibar, Lionel Dray, Milo Machado-Graner et Anne Le Ny. Le film marque les retrouvailles sur grand écran de Bekhti et Cohen après les parodies signées Canal+ : La Flamme et Le Flambeau. Loin du registre comique auquel ils sont habitués, ils parviennent à effacer cette image de clowns et à nous tirer les larmes. Leur jeu est d'une incroyable justesse !

220 000 personnes se sont bousculées dans les salles depuis le 19 mars 2025 pour voir cette comédie dramatique, une véritable ode à l’amour maternel. Ma Mère, Dieu et Sylvie Vartan va vous chambouler par sa justesse et l’émotion qu'il en découle, au point qu’à la fin du film, vous enverrez un message à votre mère pour lui dire : « Je t’aime ».