Les Athénéennes fêtent leur dixième édition, du 3 au 11 juin. Le festival genevois qui associe musique classique, jazz et créations propose 19 concerts. Une dixième édition qui sera traversée par le thème de la danse-décade-décadence.
Les rendez-vous culturels continuent de se multiplier progressivement et mettent fin à un manque qui a trop duré. Dans ce cadre-là, Les Athénéennes, festival qui se déroulera entre le 3 et le 11 juin, renaissent sur le territoire genevois tout en « décadence ». Répartie sur six soirées, cette dixième édition accueillera 19 concerts et une centaine d’artistes, dont Bertrand Chamayou, Grand Pianoramax, le Quatuor Zaïde, Louis Schwizgebel, Diego Matheuz, Bojan Z, Professor Wouassa ou Hildegard Lernt Fliegen… Les artistes se produiront à l’Alhambra, mais également sur une nouvelle scène extérieure, derrière l’Alhambra, qui permettra d’avoir plus de spectateurs.
Entre persévérance et optimisme
Cette dixième édition, on la doit surtout à Audrey Vigoureux, Marc Perrenoud et Valentin Peiry. Le trio d’organisateurs des Athénéennes a dû faire preuve de patience pendant une année, comme beaucoup d’autres acteurs culturels. La dixième saison, qui s’annonçait particulièrement festive, a été annulée l’an passé.
Les artistes se produiront non seulement à l’Alhambra, mais également sur une nouvelle scène extérieure située derrière l’Alhambra, pour permettre au public de profiter de concerts sonorisés sous les étoiles, favoriser les échanges à l’air libre dans le respect des mesures sanitaires, et naviguer entre les différents espaces.
Une soirée spéciale anniversaire
Le festival va réunir des musiciens ayant fait les heures belles des éditions précédentes, deux créations mondiales, une commande d’œuvre, un tremplin pour un jeune artiste résidant de l’Abri, un ciné-concert, mais aussi de la musique ancienne, de la musique des balkans, du blues, du swing, de l’afro-beat, de l’acid jazz, du rock-pop psychédélique.
La programmation a été pensée sous la forme d’une mise en regard d’œuvres liées à la danse et de musiques associées aux périodes de décadence, troublées, mais historiquement riches en foisonnement des pensées et des esthétiques.
Par Tristan Ozouf