Après LOL, le biopic Dalida et Mon bébé, Lisa Azuelos revient avec “La chambre des merveilles”. Film dramatique adapté du roman éponyme signé Julien Sandrel. Que feriez-vous si votre enfant était plongé dans le coma ? Thelma, elle, a décidé de réaliser la liste des vœux de Lucas, 12 ans… Éclairage sur cet éloge à la vie, belle, mais parfois bien trop courte.
C’est quoi ?
Vous connaissiez Thelma et Louise de Ridley Scott, découvrez désormais Thelma et Louis de Lisa Azuelos. Ici pas de cavale en Arkansas entre deux amies à l'existence monotone. Ici, c’est avant tout les rêves d’un ado, balayés d’un revers de main par une voiture. À 12 ans, Louis est plongé dans le coma des suites d’un accident à la sortie de l’école. Désespérée et prête à tout pour aider son fils à se réveiller, sa mère se lance un pari fou. Thelma décide de réaliser à sa place les " 10 choses à faire avant la fin du monde " qu'il avait inscrites dans son journal intime.
Nager avec les baleines, voyager au Japon et faire dédicacer sa planche de skate à Tokyo… En accomplissant à quarante ans les rêves d'un ado, elle souhaite lui conter combien la vie est belle et vaut la peine d’être vécue. Alexandra Lamy campe ainsi l’un de ses rôles les plus dramatiques (et bouleversant) au cinéma. Elle est épaulée par Muriel Robin qui joue la mère de Thelma, Eye Haïdara (récemment vue dans “Les femmes du square”) et le jeune Hugo Questel qui incarne Louis.
Un roman à succès
Un premier roman. 277 pages teintées, autant d’humour, d’optimisme que de tristesse. Une diffusion dans plus de 30 pays. Plus d’un million de lecteurs conquis en 2018. Voilà quelques chiffres donnant l’ampleur de “ La chambre des merveilles “, écrit par Julien Sandrel. Les producteurs de La Famille Bélier ainsi que la réalisatrice Lisa Azuelos font le pari de retranscrire de manière solaire l'histoire de Thelma et Louis. Une histoire “de ouf” comme dirait le petit héros de 12 ans. Une histoire empreinte d’espoir où la vie est plus forte que la mort. S’il n’a pas participé à l’écriture du film, l’auteur français twittait fin janvier : “si vous avez aimé mon roman, vous adorerez le film !”. Cinq ans plus tard, c'est au cinéma que les lecteurs pourront découvrir son adaptation.
Il y a dans la vie un aspect de grâce, de merveille. Ici, c’est une mère qui va veiller son fils. La mère veille, son fils est les merveilles de la vie.
Entre amour et perte
Un des paris du film est de ne pas sombrer dans le pathos. Un accent a donc été mis dès l’écriture du scénario sur l'exploration des relations maternelles. Sur le plateau de tournage, la réalisatrice livrait ““Il y a dans la vie un aspect de grâce, de merveille. Ici, c’est une mère qui va veiller son fils. La mère veille, son fils est les merveilles de la vie”. Ce qui marche si bien, c’est le caractère même de Thelma : l’auteur avait tiré les traits d’une héroïne “moderne et forte, qui fait ses propres choix avec un grain de folie”, confiait Julien Sandrel à Nice Matin.
Après 8 semaines de tournage, c’est en mars 2021 qu’a eu lieu le clap de fin. Depuis mi-janvier, c’est sur les planches du théâtre des Variétés que la chambre des merveilles prend vie. Deux mois plus tard, l’adaptation de Lisa Azuelos débarque au cinéma. Rendez-vous le 15 mars pour découvrir cet hymne à l’amour maternel sur grand écran.
Rédigé par Mia Pérou