Après avoir insufflé une atmosphère rétro dans les festivals de l'été dernier, Johan Papaconstantino fait un retour triomphant avec son spectacle éponyme, pour le plus grand plaisir de ses fans. Passé par la peinture, la composition et l’écriture, Johan Papaconstantino s’impose comme figure montante de la scène musicale française. Ses horizons et son univers font de lui un artiste à part entière.
Le marseillais d'origine grandit baigné d’influences RnB, de chanson française et grecques, que son père aime tant. Il commence sa carrière en produisant des DJ sets, mêlant funk et électro, en compagnie de son premier groupe “Tendre émeute”. Il sort ensuite un EP en solo intitulé “Contre-jour” qui continue encore plus d’établir son style musical particulier.
Son très attendu premier album, “Premier degré”, sorti en mars 2023 dépeint sans se prendre au sérieux, son quotidien, de la vie, et la paternité. Sa musique hypnotique s'exprime aussi à travers des collaborations brillantes tout au long des onze titres de l’album, avec Drea Drury, Rad Cartier et Prosper notamment.
Immortalisant le ventre rond de sa compagne qui s’apparente à un disque, la couverture apparaît comme un parallèle insoupçonné avec la naissance de son enfant et la concrétisation de son projet musical. On retrouve toujours ses sonorités si singulières qui tissent encore davantage de liens entre les genres et styles musicaux. Avec ses mélodies exaltantes, Papaconstantino s’est imposé comme le nouveau phénomène qui casse les codes de la musique actuelle.
Grâce à des rythmes innovants, l’artiste donne un coup de projecteur sur le Rebetiko, genre musical oublié des bas-fonds né dans les années 1910 en Grèce. Les chansons décrivent un mode de vie modèle de marginal fumeur de haschich en proie à la nostalgie. Papaconstantino reprend les codes avec sa guitare, le traditionnel bouzouki et ses machines pour nous faire se déhancher sur une musique électro conjuguée à la musique venue d’orient.
“Premier degré” est une esquisse d’un tableau en cours de réalisation.
Avec un style décrit comme un coucher de soleil posé dans les calanques à la pointe de Marseille, et comme une balade plus intense dans le port du Pirée à Athènes, l'interprète sera cet automne sur la scène du brise-glace. Sur les bords du lac d’Annecy, ses morceaux “Glass” et “Mode d’emploi” ne manqueront pas d’enivrer nos sens.