Retrouver la plume de Grimaldi, c’est ce dont on avait besoin cet été. Dans son nouveau roman Il nous restera ça, l’écrivaine nous faire vivre des montagnes russes émotionnelles.
Virginie Grimaldi, native de la région bordelaise, se passionne pour l’écriture depuis son enfance. Dès la classe de sixième, elle sait qu’elle deviendra écrivain. Ça n’a pas loupé. Aujourd’hui, ses romans Le premier jour du reste de ma vie ou encore Tu comprendras quand tu seras plus grande ont connu un franc succès. Depuis 2019, elle se classe au rang de la romancière la plus lue en France. Abordant des thématiques familières à tous telles que l’amour et l’amitié, elle touche un large public. Son huitième livre Il nous restera ça, est sorti début mai.
Je travaille ma phrase jusqu’à ce qu’elle sonne juste. Dans ma tête, c’est comme une musique.
Ce roman, c’est l’histoire d’une colocation improbable entre 3 personnages abîmés par la vie. Au coeur du dix- septième arrondissement de Paris se retrouvent Jeanne, 74 ans, dont la joie de vivre fout le camp après la mort subite de son mari adoré, ainsi qu’Iris, 33 ans, qui fuit son passé et se met en quête d’une nouvelle vie et puis Théo, 18 ans, qui dort dans le métro. Tous deux cherchent désespérément un endroit où se loger, et se font accueillir par Jeanne. Ensemble, ils vont devoir s’apprivoiser. Des liens se créent sous nos yeux.
Selon l’auteure, « les personnes qui ont des failles se reconnaissent entre elles ». Et on s’attache à ces personnages, on s’identifie à eux, on passe du rire aux larmes, pris par la magie de la plume de Grimaldi. « Quand on écrit, ce n’est pas réfléchi, on invente une histoire mais il y a toujours, en effet, des petits morceaux de nous dedans » explique l’écrivaine. Elle continue : « Jeanne me ressemble par son angoisse du temps qui passe et sa lucidité face à notre finitude, et en même temps ce goût pour le bonheur ».
Comme à son habitude, son livre est divisé en chapitres courts, desquels on tourne les pages sans s’en rendre compte. « Je travaille ma phrase jusqu’à ce qu’elle sonne juste. Dans ma tête, c’est comme une musique » dévoile Virginie Grimaldi. On la remercie parce que ça fait une belle mélodie.
Avec beaucoup de sensibilité et d’humour, elle nous fait vivre un ascenseur émotionnel. « J’ai connu de grandes douleurs dans ma vie, mais je n’ai jamais voulu tremper dans le chagrin ». Et Il nous restera ça, c’est l’espérance. Un roman qui réchauffe le cœur.