Pour sa 13ème édition, le FIFOG mettra en avant la créativité féminine. Un bon moyen de découvrir une myriade de films et d’explorer un peu plus une thématique très présente dans l’actualité.
Une fois de plus, Genève s’apprête à recevoir du 21 au 29 avril, sont lot annuel de cinéma oriental. Sous l’augure d’un cinéma féminin, le festival va se pencher sur toutes les facettes du sujet. Le directeur artistique du festival, Tahar Houchi, espère ainsi permettre d’ouvrir le débat sur le sujet en évitant clichés, stéréotypes et autres catégorisations. Remettre en place l’essence même de la femme dans et par le cinéma, un défi moderne et audacieux qui sied à ravir au festival et à son ambiance. Au total c’est plus de 100 films qui seront diffusés tout au long de l’événement dans plus de 25 lieux à Genève et sur dans les environs (à savoir les communes de Versoix, Vernier, Presinge, Carouge). À l’issue de ces séances, plusieurs réalisateurs et acteurs se trouveront sur place pour participer aux quelque 80 débats prévus tout le long du festival. Au-delà de simplement discuter des films, ces rencontres seront l’occasion de discuter avec des acteurs culturelles venues d’ailleurs.
Côté affiches, difficiles d’être déçues ! En plus de diffuser les nouveautés de cette année, le FIFOG gardera certains créneaux pour les « classiques » du festival. C’est dans ce contexte que sera projeté « Dunia » de la cinéaste Jocelyn Saab qui date de l’année de création du festival. Une bonne manière de ramener au goût du jour les fondements du festival et surtout de montrer l’évolution du genre au fil des années.
Le FIFOG sera aussi un bon moyen d’apprendre. En parallèle de la compétition officielle, le festival a développé différents ateliers et projets pédagogiques pour permettre d’enseigner les techniques du cinéma. La programmation composée de films forts et atypiques permettra de comprendre comment réaliser un film dans un autre contexte culturel. Explorant la modernisation de l’Orient, sa jeunesse, ses rapports à l’autre et ses extrémismes, le festival est l’émissaire d’une région en constante évolution. Patrice Mugny, président du festival souhaite instiguer un
événement pour apprendre à s’émerveiller : « nous parlerons des femmes d’ici et de là-bas, de cet Orient si proche ». Une belle manière de découvrir le monde et un nouveau genre de cinéma.
Fifog, on aime, on adore !