Feu ! Chatterton dégage une vitalité et une force poétique peu communes aujourd’hui... Un mélange à la fois épique et mélancolique. Ces 5 garçons âgés de 25 à 27 ans (dont 3 se sont rencontrés au lycée) sortent de l’ordinaire par le lyrisme de leurs textes, l’attitude dandy de leur chanteur, l’ampleur de leurs mélodies.
Grâce à leur univers décalé, ces 5 dandys incarnent le renouveau de la scène pop française, entre mélodies et lyrisme soignés, en mêlangeant habilement langage poétique châtié, guitares électriques et claviers hérités du rock progressif.
Si on les y sent aussi à l’aise, c’est qu’ils se connaissent depuis les bancs du lycée Louis-le-Grand à Paris, où les 3 initiateurs du groupe se sont rencontrés. Arthur (plume et voix grave du groupe), Clément et Sébastien (guitares, claviers et compositions) se connaissent depuis 11 ans, ont beaucoup joué le temps de leurs études mélangeant slam, jazz et fusion, avant de trouver leur identité en suivant la voie d’un rock qui leur correspondait mieux.
Ainsi naquit Chatterton, puis Feu ! Chatterton en 2011, jouant sur les mots pour marquant ainsi un nouveau départ : un nom porteur d’une référence romantique, choisi en hommage au poète Thomas Chatterton. Le groupe se fait remarquer dès l’année suivante avec son premier clip, La Mort dans la pinède, avant d’être rejoint par Antoine à la basse et Raphaël à la batterie pour les live. Depuis, tout s’accélère pour eux, Ils remportent les prix Chorus des Hauts-de-Seine et Paris Jeunes Talents, ce qui leur permet de financer en autoproduction 2EP et leur deuxième clip La Malinche. Ils signent chez Barclays leur premier album, Ici le jour (a tout enseveli) sorti le 16 novembre dernier.
Feu ! Chatterton fait figure, depuis des mois, de promesse flamboyante. Loin des productions de pop anglaise, ou dans un français d’une pauvreté à pleurer, ces 5 garçons érudits proposent une chanson rock littéraire, au verbe référencé, à l’onirisme baroque, à l’ampleur lyrique, servie par un chant théâtral et vibrant.
Les Feu! Chatterton entretiennent autant le mystère que leur côté intuitif, à l’image de leur musique. Sous la prose d’Arthur, le quintet présente son œuvre comme une ode à la jeunesse insouciante, au romantisme baroque et à la sensualité. Un délice !