L’artiste d’origine cap-verdienne est devenu en quelques années l’un des humoristes français les plus aimés du moment et s’est clairement imposé dans le cercle fermé des stand-uppers qui comptent.
À 29 ans, Fary a déjà une carrière foudroyante. Le jeune homme a pourtant démarré « step by step » du Studio Théâtre de Charenton au Grand Rex en passant par le Point-Virgule et au Théâtre Antoine. C’est l’un de ses professeurs de Lycée qui l’a poussé à se produire sur scène, l’aidant à écrire les textes de son premier one-man-show.
Sarouel, chignon de dreads, barbe bien taillée, tee-shirt ample sur veste ceintrée, Fary cultive son élégance. « J’adore m’habiller, je n’aime pas avoir l’air trop quelconque, j’aime me démarquer ». L’artiste adore aussi prendre son public à rebrousse-poil et le pousser dans ses contradictions : « Mon beau-père est chinois ! » (Le public rit) « Mais c’est un rire raciste ça !» Et BIM c’’est parti. — « Les Blancs, vous êtes coupables de plein de choses, la traite des nègres, c’est vous, la colonisation, c’est vous, la tecktonik, c’est vous ! » Fary démine les sujets qui fâchent avec élégance et panache.
C’est le premier humoriste de sa génération à avoir rempli Bercy en son seul nom. Le premier également à proposer son one-man-show sous une forme « spéciale » pour Netflix. Et pour la captation de son deuxième spectacle « Hexagone », pas question de se contenter d’un DVD à l’ancienne, l’humoriste a proposé au réalisateur Ladj Ly, récemment sacré aux Césars pour son premier film, « Les Misérables » pour en faire la captation. Rien que ça.
Dans « Hexagone » entre tacles à Eric Zemmour et préjugés sur les Français vus par les étrangers en passant par son passage remarqué aux derniers Molières, Il vous parlera des leggings, des filles, des filles dans des leggings, de la drague et de la fidélité, d’homosexualité, des boîtes de nuit, des filles en boîtes de nuit... Découvrez un one-man-show efficace, fluide et piquant.