Le paradoxe de l’artiste, c’est donner le meilleur de soi- même tout en croyant ne rien savoir faire.
Pour moi, le cinéma est encore un art populaire, du moins il faut essayer qu’il le soit.
Je suis persuadé qu’à la base, l’amour est une farce qui a mal tourné.
Ce n’est pas parce qu’on n’a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule.
Le rire, c’est une des seules façons, quand on est dépassé intellectuellement par quelqu’un, d’arriver à communiquer avec lui.
Le théâtre, c’est une façon de casser l’horizontalité dramatique de la vie.
Les choses sont assez graves, il ne faut pas qu’elles soient trop sérieuses.
Je cherche l’or du temps. Les moments d’intensité. Parce qu’avant de mourir je voudrais être sûr d’avoir bien vécu.
Le modèle, c’est un soi idéalisé.
Je vous souhaite de vous glisser dans les interstices, de passer entre les gouttes, de vous faufiler ; et puis quand vous vous sentirez prêts, d’affronter, de lever la tête, de marcher au milieu de la route, de vivre une année secrète et éclatante, inattendue ; j’espère votre enthousiasme, j’attends votre rayonnement…
Je dirais qu’être libre, c’est choisir ses contraintes, quitte à se tromper.
Être artiste, c’est prendre un petit bout du monde malade en réparation chez soi.
J’en suis convaincu : on est plus sauvés par l’imagination que par l’intelligence.
Quand j’étais petit j’avais peur du monstre qui viendrait me manger, c’est pour ça que j’aimais bien avoir un copain qui dort à la maison, non pas pour qu’il me protège, mais pour que le monstre le mange en premier et que j’ai le temps de me barrer.