Découvrez le roman graphique "Copenhague", d'Anne-Caroline Pandolfo et Terkel Risbjerg,

Ça démarre par une fanfare qui pétarade et des hourras qui jaillissent des cases. Les onomatopées et les notes de musique forment une mélodie égayante dans les premières pages et nous entraînent joyeusement dans la fête qui envahit les rues. D’emblée on est transporté par la joie. Puis, subitement l'effroi et le deuil s’emparent de la ville. Un deuil impensable et impossible : celui de la sirène, symbole emblématique de l’enfance et de l’imaginaire de tous les danois. Sur la tombe d’Andersen, la ville défile, abasourdie. 

Dans le pays soudainement ensuqué, c’est le branle-bas de combat pour les héros. Le contraste est saisissant entre la ville paralysée par cet événement hors-norme et les exactions des personnages principaux qui décident de prendre l’enquête en main coûte que coûte. L’héroïne venue initialement se ressourcer, entreprend de confondre l’auteur de cet odieux crime par ses propres moyens. Aidée du délicat et attachant Thyge Thygesen, elle démarre une enquête tambour battant. 

Coincée dans ce mic-mac avec ce drôle de mec, Nana saisit l’affaire à bras le corps. Il en résulte une histoire abracadabrante que même la fille de l’héroïne ne veut pas y croire. Persuadée que sa mère est partie roucouler dans le froid et l’a abandonnée une énième fois, Joyce doute de l’honnêteté de sa mère qui lui confie par téléphone ses aventures truculentes mais vraies.

Tantôt à vélo, tantôt dans une remorque façon side-car, ça tangue et ça danse sur les trottoirs de Copenhague. Une enquête particulièrement acrobatique dans laquelle on visite la ville et notamment le célèbre parc d’attractions de Tivoli qui file le tournis!