Tristan Casara, alias The Avener, est né à Nice en 1987. À 5 ans, il voit un piano pour la première fois chez un de ses amis et c’est un véritable coup de foudre. En partant, il demande à intégrer une école de musique et se lance dans une formation classique, qu’il ne mettra de côté qu’à l’adolescence en découvrant Amon Tobin et Aphex Twin.
L’ artiste de 29 ans n’a jamais perdu de vue les bases de son apprentissage. « Quand tu as commencé la musique aussi tôt, les choses deviennent vite inconscientes quand tu composes. J’ai étudié pendant des années la structure, la musicalité, le langage... Je reproduis forcément, même sans m’en rendre compte, les schémas que j’ai appris ».
Après ses années classiques, L’artiste passe de longues années en tant que DJ entre Nice et Paris – une période ingrate durant laquelle Tristan Casara, devenu The Avener, ne trouve pas sa place dans un paysage électronique à l’offre saturée, et très cloisonnée.
Le remix 2015 de Fade Out Lines de Phoebe Killdeer a lancé sa carrière. Ce titre, irrésistiblement groovy et sophistiqué, sonne autant comme un funk dans une usine désaffectée que comme bande son d’un vernissage d’une galerie d’art. The Avener prend même la première place du classement iTunes en Allemagne avec ce titre. Cela faisait bien longtemps qu’un artiste français n’avait pas réussi une telle performance outre-Rhin, et avec un titre aussi singulier.
Ensuite, Tristan Casara n’a eu qu’à poursuivre cette alliance unique d’underground et de pop haut de gamme, et à laisser filer les émotions sous l’énergie, la mélancolie heureuse de son impeccable science de DJ.
Depuis ce single miraculeux, le tube s’impose partout, et confirme The Avener dans son intention de départ : circuler aux frontières des genres, des époques, des styles, entre musique que l’on écoute et musique sur laquelle on danse.
A travers remixes, samples et featurings, son premier album The Wanderings Of The Avener lui permet de croiser les talents de Kadebostany, John Lee Hooker, Adam Cohen, Mazzy Star, Ane Brun ou encore Sixto Rodriguez. L’artiste a su marier les genres en les fondant à la texture de son propre son, peint en clair-obscur, à la fois sautillant et doux.
Le 09 juillet au Festival Musilac d’Aix-les-Bains et le 22 juillet au Paléo Festival de Nyon