Artus

Victor Artus Solaro (alias Artus) est né dans la région parisienne, a passé son enfance à Lavérune, près de Montpellier, puis a vécu à Lugano, en Suisse, avant de monter tenter sa chance à Paris. Révélé par l’émission On n’demande qu’à en rire, Artus aurait pu connaître un tout autre destin que celui d’humoriste !  

Artus a d’abord passé un bac pro cuisine mais il a préféré travailler les mots plutôt que ses sauces, avant de s’inscrire au cours Florent où il ne restera que 6 mois. Si, aujourd’hui, Artus semble avoir rangé la toque, il s’autorise quelques clins d’œil à son ancienne vie. 

En 2016, l’humoriste se lance un défi surprenant : participer à Danse avec les stars ! Face à lui, Sylvie Tellier, Florent Mothe, Karine Ferri… Qu’importe ! Artus progresse de semaine en semaine et les coiffe tous au poteau avec son style déjanté. Devenu outsider de la compétition, sans que personne ne l’ait vu venir, il se hisse à la troisième marche du podium. Et l’émission lui permet de franchir un nouveau pallier en terme de notoriété.

Mais Artus n’est pas qu’un bourreau de travail. Sa carrière n’est pas toute sa vie. « Je travaille pour vivre, je ne vis pas pour travailler », rappelle-t-il dans Paris Match. Le jeune homme n’hésite pas à se laisser du temps pour sa vie de famille. On a plutôt l’habitude de retrouver les humoristes dans des séries françaises plus ou moins réussies. Mais Artus en a décidé autrement. Depuis la saison 3, il joue l’agent Jonas Maury dans Le Bureau des légendes. Le comédien apparaît rasé, avec des lunettes et un look un peu ringard. Dans la quatrième saison, son personnage connaît un nouveau virage : jusque-là rivé à son bureau, celui-ci part sur le terrain, en Syrie. En 2017, il déclarait : « Ce qui me faisait le plus peur, c’était d’avoir des passages dans des langues étrangères, en arabe, par exemple ». Une peur visiblement surmontée, puisqu’on l’y voit s’exprimer en anglais et… en arabe. Cet Artus n’a décidément pas fini de nous surprendre !

Il joue actuellement dans toute la France Duels à Davidéjonatown, une version légèrement remaniée de ce western totalement barré, mi-trash mi-burlesque, où les habitants d’un patelin perdu du Far West s’écharpent pour désigner un nouveau shérif. En plus d’être la tête d’affiche de la pièce, Artus en signe la mise en scène et le scénario, co-écrit avec Romain Chevalier, son meilleur ami depuis le CM1. Rien d’étonnant, il s’entoure presque exclusivement de ses proches. Il a d’ailleurs confié la gérance de sa société de production à ses parents et à sa compagne. Un moyen de se protéger de la violence du show-business ? « J’ai toujours été très famille », confie-t-il.

Retrouvez-le sur la scène du théâtre des Allobroges à Cluses le 29 janvier, à l’Arcadium à Annecy le 30 janvier, à l’Auditorium Éric et Sylvie Boissonat à Flaine le 28 février, le 12 mars aux Menuires à St-Jean-de-Belleville et au théâtre du Léman le 12 juin prochain.

Artus - le 29 janvier à Cluses, le 30 janvier à Annecy, le 28 février à Flaine, le 12 mars à St-Jean-de-Belleville et le 12 juin à Genève.