Designer graphique franco-suisse, Anaïs Coulon est diplômée de la Haute école d’art et de design de Genève et exerce en tant que graphiste indépendante.
Anaïs a grandi dans une famille d’artistes, un milieu bohème et coloré qui l’a inspiré et influencé dans son travail. Elle est la petite fille d’André Gobeli, reporter et photographe reconnu à Annecy, notamment pour son travail pour le Festival d’animation depuis sa création en 1960. Au fil des années, Anaïs Coulon a développé un style authentique au langage poétique et aux visuels à la fois luxuriants et minimalistes. À travers plusieurs supports, l’artiste explore et décline ses créations alliant graphisme, peinture et céramique. Anaïs puise son inspiration dans la nature et ses souvenirs pour créer des oeuvres aux lignes colorées.
L’été dernier, elle exposait aux Haras d’Annecy en collaboration avec Art by Friends et Annecy Paysages. L’évènement Annecy 5000 avait pour but d’intriguer le visiteur dans sa perception d’Annecy, à travers une vision fantaisiste ou réaliste des artistes. Le tableau créé pour l’occasion, ainsi que toutes ses œuvres sont disponibles sur sa boutique en ligne : anaiscoulon.ch/shop
Comment décrivez-vous votre univers à quelqu’un qui ne l’a jamais vu ?
Mon univers est très coloré et souvent inspiré par la nature. J’aime bien jouer avec des formes courbes et des couleurs vives, parfois en contraste avec des éléments en noir et blanc.
Quel est votre processus de création ?
Pour les travaux de commande, je passe toujours par une phase de recherches (sélection d’images, cadrage, couleurs…) ensuite je fais quelques croquis, puis je passe sur l’ordinateur pour mettre le projet au propre. Parfois le croquis ne marche pas une fois sur l’écran, alors il y a une nouvelle étape de recherches. Pour les projets plus personnels, j’ai souvent une image en tête donc je passe plus rapidement à la réalisation. Il m’arrive aussi de partir sans idées précises et d’explorer de nouvelles techniques…
Votre style, à la fois luxuriant et minimaliste, s’est-il installé au fil des années ou était-il déjà présent lors de vos études ?
Mon langage s’est affirmé au fil des années même si la base était déjà là. J’ai mis pas mal de temps à trouver le juste équilibre entre le travail de commande et des explorations plus personnelles, bien que les deux communiquent et s’enrichissent mutuellement.
Vous avez grandi dans une famille d’artistes, comment cela influe votre travail ?
J’ai eu la chance de grandir dans un milieu ouvert d’esprit et qui m’a « nourri », artistiquement parlant. Aujourd’hui, si je me tourne vers la céramique, ce n’est pas un hasard ! J’ai passé une bonne partie de mon enfance à jouer dans l’atelier de céramique de mon père.
Quelles-sont vos sources d’inspiration ?
Je puise mon inspiration en grande partie dans la nature, dans mes souvenirs, mais aussi dans mon quotidien en général. Je m’émerveille souvent d’un panorama de montagne ou d’un ciel de fin de journée. J’aime l’idée de pouvoir réinterpréter ces images fortes pour créer des œuvres qui invitent à des voyages immobiles.
Où peut-on voir vos œuvres ?
On peut voir mon travail sur mon site internet et sur instagram. Je vends également des tirages dans quelques points de vente de la région (Galerie Art by Friends et boutique Murmur à Annecy, Lazy Cat Coffee & Shop à Genève et prochainement au pop up store La Supérette à Sion…).