18ème fête de l’espoir

La 18ème Fête de l’Espoir se déroulera au Stade du Bout-du-Monde le 28 mai prochain. C’est le rendez-vous incontournable des genevois mais également des Savoyard et des Hauts Savaoyards. Depuis sa creation en 1999, la Fête de l’Espoir réunit chaque année de noms prestigieux de la chanson française et d’autres horizons musicaux.

La philosophie de cette fête est de donner à tous l’occasion de participer gratuitement à un festival de musique avec des artistes de qualité ! Mini-concerts d’artistes confirmés et revelations qui se produisent sans percevoir le moindre cachet. Sont organisés de nombreuses animations pour petits et grands, du football, des buvettes et des stands de restauration.

Des musiciens à la pelle jouant gratuitement trois ou quatre de leurs titres préférés, des stands de burgers, churros et bière qui ne désemplissent pas, ainsi qu’une foule énorme au Bout-du-Monde. L’idée de cette fête est de faire de Genève, pendant une journée, la capitale de l’Espoir !

La Fête de l’Espoir attire chaque année plus de 50’000 personnes, en une journée.

Déroulement :
Le samedi après-midi dès 13h animations gratuites (jeux gonflables, maquillage, ateliers, concours, jeux divers, initiation à l’escalade ou au football, stands d’associations et de partenaires). Organisées sur les esplanades extérieures (cinéma, dédicaces, maquillage, concerts pour les enfants, initiation à l’escalade, jeux divers, stands d’associations et de partenaires...).
Concerts dès 17h et jusqu’à 2h du matin.Chaque artiste se produit selon son désir, pour une durée variant de 15 à 30 minutes maximum. Ils sont programmés à heure fixe mais les horaires sont aménagés afin de laisser la place aux improvisations de dernière minute, d’où l’originalité de la manifestation.

Pierre-Michel Meier, journaliste RP depuis plus de 20 ans à Genève et créateur de la manifestation assure l’animation des concerts.

Public :
Plus de 50’000 personnes sont attendues chaque année. L’entrée étant gratuite, le public vient donc en masse et se renouvelle plusieurs fois dans la soirée. La Gratuité, une raison d’être ! Cette Fête est née pour permettre à tout le monde, même les plus défavorisés, de partager quelque chose d’exceptionnel une fois par année. La soirée est auto-financée par des sponsors et des aides et tous les artistes s’y produisent bénévolement.

Site et aménagement :
La manifestation a lieu au Stade du Bout-du-Monde à Genève (Suisse). Il s’agit d’un stade d’athlétisme composé de plusieurs bâtiments ainsi que de terrains de sport et d’esplanades en pleine verdure. Une salle pour les concerts qui se compose d’un parterre et de gradins face à sune scène entièrement équipée comme pour les grands festivals : sonorisation, lumières, aménagement de sécurité et écrans géants de chaque côté de la scène.

Une infrastructure extérieure importante comprenant :
Des restaurants et des bars pour le public, de nombreuses animations : châteaux gonflables, maquillage, escalade, des stands installés par nos partenaires et différentes associations. Un écran géant et une sonorisation sont installés sur l’esplanade extérieure afin de retransmettre les concerts en direct. Ainsi, le public qui ne peut entrer dans la salle lorsqu’elle est pleine, ou souhaite rester dehors afin de profiter des animations, peut voir ce qui se passe sur scène. Cette formule a permis de générer un public très nombreux.

Programme :
Axelle Red, Mouss & Hakim de Zebda, Vianney, Navii, MC Solaar, Orchestre National de Barbès, Puggy, Dan San, Daran, Jaël, Worry Blast, Les petits chanteurs à la gueule de bois, Shana Pearson, Sonic Rade, Manu pour les intimes, MaFaMiLy Trio, Dj Gianpierro, Elipsis.

 



 

 


ISABELLE STEFANINI
Co-organisatrice de la fête de l’espoir
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots?
Je suis originaire d’Annecy, j’ai 54 ans et j’ai d’abord travaillé dans le marketing et la publicité. Depuis 18 ans, je suis la co-organisatrice de la Fête de l’Espoir à Genève. J’ai aussi été programmatrice des concerts durant les Fêtes de Genève en 2014 et 2015.
Comment la Fête de l’Espoir a –t- elle débuté en 1998?
En fait, elle a démarré par un mariage ! C’est une idée de mon ex-mari, Pierre-Michel Meier dit PiMi, qui est journaliste à Genève depuis plus de 30 ans. Il est devenu ami avec beaucoup d’artistes car il est lui-même très talentueux. Lorsque nous nous sommes mariés en 1998 certains artites sont venus participer et chanter à notre soirée de mariage (Bénabar, Alexandre Jardin, les Natives ou Fish de Marillion). Ce soir là, en discutant avec le maire de Bernex qui nous a marié et le patron du Paléo Festival de Nyon, Pierre Michel a évoqué l’idée de faire une grande soirée de concerts entièrement gratuite pour les gens qui n’ont pas les moyens de sortir. Six mois plus tard, nous avions créé une association et finalisions la 1ère édition de «La Fête de l’Espoir».  Celle-ci fut un énorme succès suivi par d’autres. Chaque année cette fête attire plus de 40’000 personnes ! Depuis nous avons divorcé.  Mais grâce à notre «bébé», la Fête de l’Espoir, nous sommes restés amis et travaillons toujours ensemble après 18 ans.
Vous êtes à la tête de l’organisation de la Fête de l’Espoir à Genève, pouvez-vous nous en dire davantage sur votre rôle?
Je suis la seule personne qui travaille à l’année pour l’association. Je suis en charge du financement et de l’organisation de la manifestation. Cela consiste d’abord à trouver les fonds nécessaires à sa réalisation (sponsors, subventions, échanges), ensuite rechercher les artistes (en collaboration avec PiMi) puis mettre en place toute l’organisation liée à une telle manifestation (publicité, transports, sécurité, technique, tâches administratives). Je fais donc les choses par étapes.
Quels ont été vos principaux challenges pour cet évènement & comment les avez-vous gérés?
Le premier challenge c’est d’abord le financement d’un tel événement afin qu’il reste gratuit. Cela devient de plus en plus dur car les subventions réduisent chaque année et la recherche de sponsors est plus difficile. Pour cela il faut de la motivation et une bonne dose d’espoir ! Le deuxième c’est d’offrir une programmation digne d’un grand festival alors que tous les artistes sont bénévoles quelle que soit leur notoriété. Pour cela nous n’avons jamais eu de problème car les artistes sont des gens généreux qui aiment partager. JP Nataf du groupe Les Innocents nous a dit un jour à la Fête de l’Espoir «La musique c’est comme le soleil, ça ne s’achète pas» !
Avez-vous de bons conseils pour réussir l’organisation d’un évènement de cette envergure ?
A l’heure actuelle je ne conseillerai à personne de se lancer dans ce type d’événement !(rires) Il faut être un peu fou pour monter un festival entièrement gratuit avec plus de 20 artistes bénévoles. Sans contact direct avec les artistes c’est quasiment impossible. Pour l’organisation d’un festival, Il faut être extrêmement motivé, savoir réagir vite à toute les situations et surtout ne pas compter ses heures…
Pour cette 18ème édition de la Fête de l’Espoir, proposez-vous quelques choses de plus que les années précédentes ?
Cette année les  y aura une «Silent Party» sous une grande tente de 21h30 à 01h. Les bouteilles en verre et canettes ne seront pas acceptées sur le site de la manifestation pour des raisons de sécurité. Des fouilles seront faites aux entrées. Sinon le principe de la manifestation reste identique avec des animations pour les familles de 13h30 à 20h et des concerts de 17h à 2h.