Triptyque Beckett

Triptyque Beckett

Pas Moi, Berceuse et Va et Vient sont les textes qui constituent ce triptyque. Nous avons déjà entamé avec Pas Moi, très bien reçu par la critique, un travail sur la folie et les personnages féminins dans l’œuvre de Samuel Beckett et nous voulons continuer en intégrant deux nouveaux textes : Berceuse et Va et Vient.

« Pouvoir s’arracher aux traces ! », clame Beckett à la fin de sa vie. Avec les textes choisis il s’agit plutôt de s’arracher aux mots. Les mots qui, comme des prisons, nous font imaginer qu’on est vivants, nous enchaînent et nous renvoient à nos attaches. « Aller gratter sous la surface », telle est la quête de Beckett. La vertu langagière des mots lui paraissant insuffisante, il fait en sorte que les mots soient au plus près des traces qui leur ont donné naissance.