The Poor
L’héritage de The Poor tient en 4 mots : More Wine Waiter Please. Sorti en 1994 chez Sony, l’album Who Cares, qui contenait cet hymne rock’n’roll, s’est vendu comme des petits pains chauds. Désormais , The Poor est de retour ! Alors, versez-vous une bonne rasade et venez l’accompagner pour une nouvelle chevauchée sauvage.
The Poor a commencé à jouer, il y a deux décennies déjà, dans le circuit des pubs autour de Darwin en Australie. Comme toute stratégie de l’époque, le plan était simple : Rock à pogoter, Rock à boire et domination du monde. En 1992, le groupe enregistre son premier EP -Rude, Crude & Tattooed", produit par Rick Brewster & Bob Spencer des Angels. Dès l’intro, on devinait que ça allait être géant : du grand Rock Australien, dans ta gueule, pas d’embrouilles, direct au but : bref, du Rock’n’Fuck’ Roll. En 1993, The Poor enregistre Who Cares aux Festival Studios à Sydney et à Montréal au Canada en compagnie du producteur Paul Northfield. C’est à ce moment, que les Poorboys deviennent The Poor. Le 21 Mars 1994, Epic Records USA sort le single No More Waiter Please qui devient très vite n°1 des US Rock Radio aux USA. L’album recueille les louanges de la presse et il sort le 13 Juin de la même année en Australie.
The Poor
Avec un album de ce calibre et un titre aussi efficace, The Poor est sollicité dans le monde entier. Au cours des deux années suivantes, le groupe tourne aux USA (par deux fois), en Europe, au Japon et en Australie. Au cours de son périple turbulent et enivrant (aux deux sens du terme), The Poor partage la scène avec The Angels, AC/DC, KISS, Scorpions, Alice in Chains, Van Halen pour n’en citer que certains.
Après cette cadence infernale et après avoir joué plus de vingt nouveaux titres, à ses fans, The Poor s’aperçoit qu’il a déjà tourné pour promouvoir le second album bien avant que l’album ne sorte. Sont-ils victimes eux-aussi du fameux too Much Too Soon ? Bien qu’en 1998, un single, Simple Livin’, voit le jour, la troupe australienne, rentre elle, en longue hibernation. Ce n’est qu’en 2008 que le groupe retrouve le chemin de la scène. Ils sont invités à rejoindre WASP sur la tournée australienne de la bande à Blackie Lawless. En un clin d’oeil, les dix années s’estompent et les anciens fans, tout comme les nouveaux, les accueillent avec joie et sans modération.
En vrais morts de soif, The Poor compose de nouveaux anthems. En 2009, un premier volume, Round 1, voit le jour, puis fin 2010, un deuxième, Round 2, tous deux distribués qu’en Australie. The Poor est contacté, suite à la compilation du Rock des Antipodes, par le label français qui voit là l’opportunité d’enrichir son écurie de groupe NO BULLSHIT STRAIGHT UP ROCK’N’ROLL.
Réunis sur un même CD, 22 titres soufflant le chaud austral vont vous prendre à la gorge tel un Razorback. The Poor est de retour et 2012 pourrait citer les voir tourner en Europe. C’est là aussi que l’on distingue un groupe digne de son nom par sa prestance scénique et The Poor est imbattable à ce jeu-là
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