LES 9 CORIACES

Dilemme existentiel de neuf survivants à l’appétit vorace

Imaginez une espèce extrêmement vorace, à l’individualisme exacerbé et au manque d’empathie assumé. Rien ne résiste à sa gloutonnerie. Végétaux, animaux, objets, matières… tout y passe. Jusqu’à ce qu’il ne reste qu’eux. Alors ils se dévorent les uns les autres. Jusqu’au dernier. Ou presque. Au final, il en reste neuf. Neuf coriaces, tiraillés entre la faim et la volonté d’assurer la survie de l’espèce. Ensemble, ils essayent de trouver des solutions à leur dilemme. Hélas, il n’est pas simple de garder les idées claires quand l’estomac gronde…

Prenez un texte relevé à l’humour bien trempé, truffé de jeux de mots et farci d’actualité brûlante. Rajoutez dix masques passablement dantesques, quatre comédiens-manipulateurs virtuoses et mélangez le tout. Servez dans une boîte noire, dont l’obscurité épaisse n’a d’égal que le néant moral et intersidéral laissé dans le sillage des neuf survivants. Assaisonnez le tout d’une chorégraphie prodigieuse et d’une bande-son aux accents tribaux. Dévorez (des yeux…mais pas que) ce plat unique concocté par la cheffe cuisinière Elise Merrien et laissez fondre sur la langue (et dans votre esprit) les succulentes réflexions philo-gustatives de Patrick Dubost. Promis, elles vous resteront longtemps en bouche !