Il n’y a pas de Ajar
Delphine Horvilleur, écrivaine et conteuse, se lance dans l’univers incroyable du théâtre avec un réquisitoire sans concessions contre l’identité.
Pour un instant philosophique et créatif, découvrez une pièce remplie d’humour ravageur, porté avec panache par la merveilleuse Johanna Nizard, femme caméléon, joyeusement audacieux et malicieusement décapant.
ANNECY, Bonlieu Scène nationale,
Voir la mapTarif B
À 20H30 | SAUF JEU. À 19H
DURÉE 1H15
À PARTIR DE 12 ANS
LIEU : PETITE SALLE
Il n’y a pas de Ajar
Qui a dit qu’Émile Ajar, auteur du Goncourt 1975, n’existe pas ?
C’est en février 1981 que se dévoile la plus grande mystification littéraire du siècle. Derrière cette énorme farce se cachait Romain Gary, un écrivain juif français d’origine russe.
Delphine Horvilleur s’empare de ce personnage imaginaire et lui donne même une lignée. C’est comme ceci que l’insaisissable Abraham Ajar est né. De nature solitaire, il se réfugie dans sa cave d’où il houspille le monde.
Fils d’un père fictif, il exige sa non-existence, s’emporte, parle politique, religion ou littérature, et se permet le mauvais goût. C’est si drôle !
Johanna Nizard incarne cet enfant du siècle, qui est indéfinissable, qui désamorce les tensions identitaires, dans un monde et un temps qui les exacerbent toutes. Car « nous sommes » bien sûr… mais « pas que » !
C’est un humour malicieux, imagé et engagé que porte Delphine Horvilleur.
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