FLUX
A l’heure où les portes semblent davantage se fermer, où la peur gagne du terrain, où la société semble se replier sur elle-même, voici la préoccupation du chorégraphe Yan Raballand au moment d’envisager cette nouvelle création. Il imagine cette pièce comme une délicate alliance entre danse des corps et danse de lumières. Aux mouvements des huit danseurs répondent les trajectoires de six projecteurs automatiques, partenaires vivants d’une respiration commune. Une architecture lumineuse qui traduit la frontière noir/lumière et l’énergie du flux continu. De l’entrée dans un tunnel, plongée instantanée dans l’obscurité, à sa sortie éblouissante, cette construction lumineuse préalable sert de terrain de jeu à l’écriture chorégraphique. Révéler une alchimie de relation plutôt qu’une juxtaposition, voilà l’endroit et l’idée philosophique que le contrepoint transporte, à travers la rigueur de sa composition et l’attention sensible des interprètes entre eux. Une délicate précision, un espoir dans le rapport humain.
Pour visualiser la carte, vous devez au préalable autoriser l''utilisation de cookies relatifs aux statistiques sur notre site.
Paramétrer mes cookies